antidépresseur - objectif ivresse cérébrale

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antidépresseur


Glenn, 42 ans, a un accident ayant entraîné un traumatisme crânien grave et un coma de 17 jours. Dans ce livre il explique comment il s’en est sorti mentalement, grâce à des actions et des phrases clés, tant pour sa mémoire que pour passer au-dessus des peurs, angoisses et autres problèmes mentaux qui surviennent suite à un tel accident. Un an et demi après cet événement et après moult mésaventures dues au hasard, il s’est renforcé, il va même mieux qu’avant car ces méthodes ont fonctionné avec brio ! Cela lui a même donné la force d’écrire ce premier livre.

 Glenn Collignon est né en 1978 au Luxembourg de parents belges. Il a fait des études d'informatique et d'électronique. Il vit actuellement en  France.

Disponible dans plusieurs boutiques : Amazon ou à la FNAC
également disponibles en version e-book kindle à l'achat ou avec l'abonnement


Contacter l'auteur: glenn@post-trauma.fr
Les antidépresseurs sont des médicaments qui soulagent les symptômes de la dépression et améliorent l’humeur du patient. Il existe plusieurs familles d’antidépresseurs prescrites en fonction du patient et du type de dépression dont il souffre. Ces médicaments sont généralement associés à une prise en charge psychothérapeutique.
Pourquoi prescrit-on des antidépresseurs ?
Les antidépresseurs sont prescrits pour soulager les symptômes de la dépression,  en particulier la tristesse et le ralentissement moteur qui  caractérisent cette maladie. Ce ne sont pas des médicaments euphorisants  et ils restent sans effet sur les personnes ne souffrant pas de  troubles dépressifs. Certains d’entre eux sont également utilisés pour  le traitement de certaines formes d’anxiété ou de la boulimie, ou pour corriger des troubles émotionnels dans le cadre d’autres maladies psychiques. Leur usage ne se justifie que si les symptômes permettant de caractériser une véritable dépression entraînent un handicap ou un risque pour la personne, et ce en complément d’une prise en charge psychothérapeutique.
Leurs effets bénéfiques ne se font sentir qu’après plusieurs semaines  de traitement (de deux à six semaines). Pour cette raison, un  traitement anxiolytique d’action plus rapide est souvent prescrit au début du traitement. Il est progressivement arrêté lorsque les effets des antidépresseurs commencent à se faire ressentir.
Comment les antidépresseurs agissent-ils ?
Dans le cerveau, les informations circulent sous forme de messages  électriques, appelés influx nerveux. Les synapses constituent les zones  d’échanges d’information, sous forme de messages chimiques, entre les neurones. Ces substances chimiques, appelées neurotransmetteurs (comme la sérotonine ou la noradrénaline) sont libérées par les neurones émetteurs et se lient à des molécules spécifiques sur les neurones récepteurs.
Les antidépresseurs modifient cette communication chimique  entre les neurones, mais leur mode d’action précis sur la dépression  n’est pas connu et nous sommes loin d’avoir élucidé les mystères du  fonctionnement du cerveau. La recherche sur ces molécules résulte  essentiellement d’observations expérimentales sur des animaux, puis sur  des humains volontaires après sélection des produits ayant paru les plus  efficaces et les mieux tolérés chez l’animal.
La dépression ne se résume donc pas à un « manque » de tel ou tel neurotransmetteur et il est d’ailleurs impossible pour le médecin de déterminer avec certitude lors de sa prescription quel antidépresseur  sera efficace chez son patient. Il est fréquent de devoir essayer  plusieurs médicaments chez un patient avant de trouver celui qui  convient.
Après quelques semaines de traitement, les antidépresseurs  aident généralement à retrouver le sommeil, l’appétit, un regain  d’énergie, du plaisir et des pensées positives. Contrairement aux anxiolytiques ou aux somnifères, la grande majorité des antidépresseurs ne créent pas de dépendance  et il est très important de ne pas arrêter le traitement sans en parler  avec son médecin, même si l’on se sent mieux. Un arrêt intempestif  expose à un risque de rechute important : la durée du traitement est  rarement inférieure à 4 mois.
Quels sont les différents types d’antidépresseurs ?
Il existe aujourd’hui plus de vingt substances disponibles pour le traitement de la dépression. Le médecin peut ainsi prescrire le médicament le mieux adapté à son patient. La mise en place d’un traitement antidépresseur se fait en quelques semaines. Un minimum d’une consultation par semaine est indispensable au début du traitement.
Tous les médicaments antidépresseurs ont une efficacité similaire contre la dépression,  mais certains semblent plus indiqués pour soulager également les signes  associés, tels que l’anxiété, la fatigue ou l’excitation. Le médecin  peut en changer au bout de quelques semaines si l’efficacité obtenue  n’est pas suffisante ou si les effets indésirables sont trop gênants.
Les antidépresseurs appartiennent pour l’essentiel à cinq familles qui se distinguent par leur action sur les neurotransmetteurs cérébraux : les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS et IRSNA, ces derniers bloquant également la recapture de la noradrénaline), les antidépresseurs imipraminiques, les IMAO et les autres antidépresseurs.
Les antidépresseurs  sont également classés selon leur action stimulante ou sédative. Cette  classification repose essentiellement sur les observations faites par  les praticiens au cours des années. Ces effets sédatifs ou stimulants varient selon les substances, les patients et les types de dépression. Une dépression entraînant des insomnies peut être soignée par des antidépresseurs sédatifs, alors qu’une dépression provoquant une durée du sommeil anormalement importante (hypersomnie) peut justifier l’utilisation d’un antidépresseur stimulant.
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS)
Mis au point au cours des années 80, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine agissent de façon ciblée sur la sérotonine. Ils augmentent la concentration de ce neurotransmetteur dans certaines zones du cerveau. Certains agissent également sur la recapture d’un autre neurotransmetteur, la noradrénaline (les IRSNA). Ils sont le plus souvent prescrits en première intention. Ils sont mieux tolérés que les antidépresseurs plus anciens et n’ont pas de contre-indications en cas de troubles prostatiques ou de risque de glaucome aigu. Les effets indésirables les plus fréquents de ces antidépresseurs sont des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée) qui s’atténuent habituellement après quelques jours de traitement, de l’insomnie, de la somnolence et des maux de tête.
Les médicaments contenant du citalopram (SEROPRAM et ses génériques) ou de l'escitalopram (SEROPLEX et ses génériques)  peuvent entraîner des anomalies de la fréquence cardiaque ou du rythme  cardiaque, notamment à fortes doses. Il ne faut pas dépasser les doses  prescrites par le médecin.
Pour éviter une augmentation de la fréquence et de la gravité des effets indésirables, les patients traités avec la sertraline (ZOLOFT et ses génériques) doivent s’abstenir de consommer du pamplemousse (sous forme de jus ou de fruits).
Certains de ces antidépresseurs sont également prescrits dans l’anxiété généralisée, les troubles obsessionnels compulsifs, les troubles paniques, la phobie sociale et la boulimie.
 
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